INTÉGRATION SCOLAIRE

WELCOME TO HIGH SCHOOL !

Les séjours avec immersion en lycée à l’étranger rencontrent un intérêt croissant et on le comprend : rien de tel qu’une expérience au rythme de la vie d’ados de son âge, au cœur du système scolaire anglo-saxon, très apprécié pour ses spécificités.

A la clé : des bénéfices linguistiques évidents, mais aussi une expérience humaine unique et une plongée hors-pair au cœur de la culture du pays, à vivre le plus souvent au sein d’une famille d’accueil bénévole -ou bien en internat privé.

De nombreux organismes proposent ces séjours en intégration scolaire, vers différentes destinations et pour des durées variées.

CHOISIR SA DESTINATION :

A qui s'adresse ce type de séjours ?..

Les programmes scolarité exigent un certain profil, que des critères d’admission définiront précisément en fonction de la destination.

Une vraie motivation personnelle est primordiale. On ne choisit pas de partir loin et longtemps à la légère, ni sur un coup de tête et encore moins pour faire plaisir à ses parents. D’ailleurs, les organismes fiables s’assureront de la réelle détermination du jeune par un entretien individuel préalable à  inscription, et organiseront des réunions afin de compléter la préparation indispensable à la réussite d’un tel séjour.

Il faudra remplir un dossier très détaillé pour s’inscrire, où devra figurer entre autres l’avis des enseignants.
A savoir: un bon niveau d’anglais sera généralement demandé pour les États-Unis -test de langue à l’appui-, tandis que les exigences seront moindres vers d’autres destinations comme l’Australie, la Grande Bretagne ou l’Irlande.

La question de l’âge :

La réussite d’une telle aventure et le moment propice pour s’y lancer dépendront moins de l’âge du participant que de sa personnalité : curiosité, capacité d’adaptation, ouverture d’esprit et désir de communiquer. L’âge minimum conseillé est 15 ans, mais un participant très volontaire pourra partir dès 13 ou 14 ans. Tout dépendra de la destination, du niveau d’anglais et du type d’école intégrée.
Plus le jeune partira tôt, plus il profitera des bénéfices de son séjour au cours de sa scolarité. Certains organismes proposent même des intégrations scolaires aux juniors dès 10 ans en Grande Bretagne: l’occasion d’un apprentissage précoce pour des juniors motivés, avec des conditions d’accueil et d’encadrement adaptées à ce jeune public, et l’avantage de pouvoir rentrer en France au moment des vacances.
Quant à l’âge maximal pour une intégration en lycée, il est souvent de 18 ans et 6 mois au moment du départ, certains pays n’acceptant plus les participants dès lors qu’ils sont bacheliers.

Sur toutes ces questions d’âge et d’éligibilité, un bon organisme saura conseiller avec expertise et répondre au cas par cas.

A savoir : pour la majorité de ces programmes le participant devra se plier aux lois strictes du pays notamment en ce qui concerne l’usage de la cigarette et la consommation d’alcool (= ne pas boire/ne pas fumer durant tout le temps de son séjour).

Une bonne idée : il peut être judicieux si on le peut d’accueillir un jeune étranger en séjour chez soi avant de partir à son tour vivre une aventure d’immersion similaire (voir notre rubrique “Accueillir“).

Quel budget prévoir ?..

Les meilleurs offres oscilleront autour de 10 000€ pour une année en programme dit “classique”. 

Les tarifs peuvent varier considérablement d’une destination à l’autre et en fonction des options choisies -notamment du type d’école sur place (publique ou privée). 

Chaque organisme fixant ses prix librement, il est conseillé de bien comparer.

A savoir :
– Plus le séjour est long plus il est rentable d’un point de vue financier (un séjour de 3 à 6 mois sera proportionnellement beaucoup plus cher qu’un 10 mois), car la majorité des coûts sont fixes.
– La plupart des organismes proposent un étalement possible des versements.

Conseil : un départ groupé à dates fixes coûtera souvent moins cher qu’un départ seul à dates sur mesure (en plus de présenter l’avantage d’être accompagné).

Le coût d’un programme-scolarité se justifie et se répartit de la manière suivante :

les frais de fonctionnement de l’organisme en France (loyers & frais de bureau, déplacements, salaires et charges, communication & publicité…), les frais liés au voyage (avion aller/retour, vols intérieurs, accompagnements & transferts vers les familles d’accueil), les assurances souscrites, les frais de préparation des candidats (entretiens, séminaires préparatoires avant le départ, “orientation meetings” à l’arrivée…), et les frais liés au pays d’accueil (coûts liés à la scolarité sur place, supervision du séjour et frais de structure des partenaires : recherche et suivi des familles-hôtesse, déplacements et visites aux jeunes …).

Quel organisme choisir ?..

Pour faire le bon choix il faudra bien-sûr comparer les prix et les dates proposées pour une même destination.
Certains seront tentés d’aller consulter les forums de discussion en ligne, mais attention à ce qu’on y trouve: parfois tout et son contraire, sans être sûrs de la véracité des témoignages déposés ou des faits relatés. Cela pourra donner une tendance mais ces avis ne sont pas forcément fiables et il sera difficile d’obtenir une unanimité.

Vérifier tout d’abord que l’organisme soit bien affilié à l’OFFICE ou à l’UNOSEL : les deux principales fédérations professionnelles répertoriées en France, qui ont professionnalisé l’activité des séjours linguistiques en labellisant les organismes et en garantissant une charte de qualité et de sérieux que chacun des membres s’est engagé à respecter, et que des audits réguliers permettent de contrôler.

C’est une vraie sécurité: en cas de problème ou de litige, leurs garanties incluent la possibilité de lancer une procédure de médiation, réunissant fédérations de parents d’élèves, associations de consommateurs et organisateurs de séjours.

Prendre le temps de contacter les organismes et de bien se renseigner en amont notamment sur les questions suivantes:

  • Comment s’organise le voyage aller/retour? est-il accompagné ? si oui : sur tout le trajet ou en partie seulement ?
  • Des réunions ou “séminaires” préparatoires, pour les jeunes et les parents sont-ils prévus ?
  • Est-on aidé pour la constitution du dossier ?  A-t-on un interlocuteur attitré, avec qui échanger facilement et de vive voix ?
  • Un choix d’options est-il proposé, et clairement explicité?
  • Y a-t-il un “orientation meeting” à l’arrivée dans le pays de destination et si oui:  où et sous quelle forme ?
  • Qui assure le suivi sur place ? A qui le jeune doit-il s’adresser en cas de difficultés ?
  • Peut-il y avoir d’autres français dans la même école ? dans la même classe ?…
  • Y a t il un numéro d’urgence que les jeunes -comme les parents- peuvent utiliser ? (et fonctionne-t-il réellement 24h/24?…)
  • Qui s’occupe des formalités ? (visas & autres …)
  • Quelles garanties financières et contractuelles sont prévues ?
  • Quelles assurances sont inclues ?…

A savoir :
– Certains organismes sont plus implantés que d’autres sur certaines destinations (= ont donc plus de correspondants sur place, plus de familles d’accueil et d’écoles partenaires).
– Certains proposent une remise tarifaire aux familles qui accueillent/ont accueilli un jeune étranger et qui envoient à leur tour leur propre enfant.

Notre avis :

Si la plupart des organismes sont très professionnels et proposent des prestations de qualité avec le réel soucis de tout mettre en œuvre pour la réussite du séjour des participants, leur force et leur fiabilité se mesureront réellement une fois les jeunes en séjour, en termes de suivi et d’accompagnement.

Car ce serait mentir de leur part que de promettre un séjour idyllique, sans aucune ombre au tableau une fois sur place.

Les séjours longs peuvent en effet comporter des phases en dents de scie et parfois même des épreuves à surmonter. Il faut s’attendre à un cocktail d’émotions et de découvertes mais pas forcément d’emblée à un “séjour de rêve”: il y aura des temps forts mais peut-être aussi des temps morts, des souvenirs inoubliables mais aussi peut-être des déceptions ou des coups de blues. Il faut en avoir bien conscience avant de se lancer.

De même, si l’on décide d’un pays, on ne détermine généralement pas précisément sa ville ou sa région d’accueil ni un établissement scolaire en particulier -sauf en option et avec surcoût. L’organisme ne promet pas la découverte touristique d’un pays mais la découverte d’une culture et d’une langue de l’intérieur, au sein d’une famille qui aura à cœur de communiquer et de faire partager son quotidien.

Attention donc à bien définir ses objectifs et ne pas se méprendre sur les attendus.

L’essentiel sera d’être bien accompagnés tout au long de la préparation puis du séjour, et que l’organisme reste à votre écoute, avec la garantie d’une (ré)action efficace en cas de besoin, à tout moment.

Quelles options sélectionner ?..

Certains organismes prennent en compte les aspirations personnelles du participant en proposant par exemple :

  • Des options géographiques , notamment pour les États- Unis : choix d’une région, d’un état ou d’une grande ville.
  • Le choix d’un lycée : parmi toute une gamme d’écoles (privées ou publiques) sélectionnées par l’organisme et ses correspondants locaux.
  • Le choix de matières, de sports ou d’activités sur place.
  • Un cursus spécifique (A-levels, International Baccalaureate, préparation d’une certification …).

Les séjours en pensionnats

En Irlande, Grande Bretagne ou aux États-Unis, on peut aussi faire le choix d’un hébergement en “boarding schools”: des écoles en internat qui bénéficient d’une excellente réputation et forment la « crème de la crème » du système anglo-saxon: excellence de l’enseignement, infrastructures hors-pair, activités à foison et cadre de vie privilégié. Une éducation d’exception qui a un coût : 18 000 à 25 000€ l’année.

Bon à savoir :

  • Ces séjours en internat sont accessibles dès l’âge de 12 ans en Irlande et en Grande Bretagne.
  • L’inscription en boarding school permet le choix de la destination, des matières enseignées ainsi que des sports pratiqués.
  • Ces écoles n’acceptent bien souvent qu’un nombre très limité de participants ; il faut donc en général s’inscrire tôt.

À NOTER :

Nous organisons régulièrement des réunions d’information sur le thème des séjours-scolarité à l’étranger, conscients des nombreuses hésitations et interrogations qu’ils soulèvent et auxquels seuls les spécialistes de ces programmes peuvent répondre.
NOS PROCHAINES RÉUNIONS : à retrouver en rubrique ” Actualités “.

Les séjours-scolarité de courte durée : 8 jours à 8 semaines

Partir pendant l’été :

Les séjours-scolarité en période estivale ne sont possibles que dans les destinations de l’hémisphère sud : Australie, Nouvelle Zélande et Afrique du Sud. En effet les saisons -et donc les grandes vacances- étant inversées par rapport aux nôtres, les élèves de ces pays sont en pleine année scolaire en juillet/août.
Un atout de taille, en particulier pour nos élèves français de 3ème et de 1ère qui souhaiteraient profiter d’une expérience d’immersion familiale et scolaire malgré la contrainte des examens de fin d’année.
Vu l’éloignement géographique de ces destinations et les frais de transport conséquents, on conseillera d’y séjourner 4 semaines minimum.

Partir durant son année scolaire :

Dans les pays anglophones de notre hémisphère, il ne sera pas possible d’intégrer un établissement scolaire l’été, puisque les élèves sont  en grandes vacances tout comme nous à cette période, mais on pourra envisager un départ durant l’année scolaire française: soit pendant les petites vacances (pour une à deux semaines), soit en toute fin d’année scolaire de 4ème ou de 2nde (pour un à deux mois).

Destinations possibles: Grande Bretagne / Irlande / Canada / Etats-Unis.

Les séjours-scolarité de longue durée : 3 à 10 mois

15/18 ans : c’est l’âge idéal pour les séjours longue durée à l’étranger.

Passé la majorité, les possibilités de scolarisation à l’étranger deviennent plus restreintes et les autres solutions (telles que les études universitaires ou écoles de langue) sont plus onéreuses.

Pour les collégiens et lycéens prêts au grand saut ces immersions longues sont le plus souvent de réels “boosters” de construction personnelle. Outre le gain linguistique évident, le bénéfice culturel et humain est indéniable : de quoi faire briller son futur CV mais avant tout gagner en maturité et s’enrichir de découvertes au contact des autres.

Quand partir ?
Pour un jeune motivé au départ on conseillera plutôt de viser :
la fin de 3ème ou de 2nde pour un séjour d’un an,
la fin de 2nde pour
un trimestre ou un semestre à l’étranger.

Bon à savoir :
Pour les 16/20 ans qui souhaiteraient bénéficier d’études spécialisées plutôt que d’une filière d’enseignement général, il existe des solutions pour effectuer son immersion scolaire dans un établissement préparant à différents métiers dans de nombreux domaines tels que la mécanique, l’informatique, la robotique, l’hôtellerie, le tourisme, les arts appliqués… Une belle opportunité d’acquérir un excellent bagage linguistique mais aussi des connaissances et compétences à faire valoir dans son parcours d’études.

Réforme du bac et séjours longs
Le Ministère de l’Education Nationale, qui encourage désormais la mobilité internationale, prend toutes les dispositions pour ne pas handicaper les années de césure, notamment entre la classe de Première et de Terminale, et prévoit des aménagements sur mesure quant aux évaluations annuelles et aux épreuves anticipées de français.
De même, une absence pendant quelques mois pour cause de séjour en immersion à l’étranger ne sera pas pénalisante: le contrôle continu portera alors uniquement sur la période de scolarisation effective.

Partir une année :

C’est une évidence : plus le séjour sera long, plus les bénéfices seront grands -personnels, culturels et linguistiques.

Un jeune qui revient d’une année en pays anglophone sait mener une conversation naturellement, sans transiter mentalement par sa langue maternelle. Cette aisance linguistique sera incontestablement un atout de taille pour la suite de ses études et pour de futures embauches. Elle sera notamment une vraie valeur ajoutée à l’heure des choix d’orientation et des vœux via “Parcoursup”, où l’anglais apparaît désormais comme un critère de différenciation et prérequis indispensable pour de nombreuses formations.
Sans compter qu’une année à l’étranger permet également de mettre en avant des qualités d’adaptabilité, d’ouverture et de maturité qui viendront avantageusement compléter une lettre de motivation ou un CV.

Un regret à ce jour: que l’Éducation Nationale ne reconnaisse pas la valeur du cursus suivi à l’étranger. En l’état actuel des choses, l’Academic Year Program est une année sabbatique qui oblige à reprendre au retour sa scolarité de collège ou de lycée là où elle s’est interrompue. A une exception près cependant car il existe une solution pour réaliser sa 2nde en Irlande et réintégrer sa classe de 1ère au retour : il s’agit d’un programme onéreux -du fait de l’excellence des écoles sélectionnées- qui s’adresse aux très bons élèves présentant un dossier scolaire solide et une motivation sans faille (un organisme le propose/ informations sur demande).

En pratique : ces départs “d’un an” correspondent en fait à des séjours de 10 mois, qui s’effectuent généralement d’août à juin.

Une bonne idée :
Effectuer un double programme en un an, en combinant deux destinations: Australie+ Espagne par exemple, ou bien Espagne+ Grande Bretagne -que nous proposons à prix direct-prestataires. L’occasion de revenir en France lors des fêtes de fin d’année, de multiplier les contacts et expériences, et de revenir…”trilingue”!

Partir un trimestre à un semestre :

Certes il faudra parfois rogner un peu sur son année scolaire pour partir entre 3 et 6 mois, mais à la différence des séjours de 10 mois, on ne sera pas obligé de mettre entre parenthèses une année de son cursus; d’où l’attrait de ces séjours plus courts, qui sont pourtant beaucoup plus onéreux proportionnellement à la durée.

L’accord du collège ou lycée français est indispensable, mais les chefs d’établissements sont en principe favorables à un départ anticipé en avril ou mai -surtout pour les bons élèves- sans que soit remis en cause le passage en classe supérieure.

Plusieurs solutions, en fonction de sa classe :
Les séjours possibles seulement en fin de 4ème ou de 2nde 

Avantage de ces niveaux : pas d’examens à passer en juin, et donc la possibilité de partir en fin d’année scolaire -avec l’autorisation préalable de l’établissement scolaire.

  • TRIMESTRE AVRIL/ JUIN :  en GB / États-Unis / Canada.
  • TRIMESTRE JUIN/ AOÛT : vers l’hémisphère sud (Australie / Nouvelle-Zélande / Afrique du sud).
  • SEMESTRE AVRIL/ NOVEMBRE : vers l’hémisphère sud. A savoir: certains organismes proposent un accompagnement pédagogique à distance pour assurer les cours manqués en début de classe de 1ère sur ce type de durée.
Les séjours possibles quelle que soit la classe 
  • UN SEMESTRE JANVIER/ JUIN / toutes destinations possibles
    Partir un semestre sur ces dates obligera à reprendre à son retour l’année de lycée entamée.
    Cela peut être une excellente façon de faire un break, pour de multiples raisons. Dans certains cas par exemple un tel semestre à l’étranger pourra faire office de “soupape” salvatrice après une année mal démarrée, notamment lorsqu’un redoublement se profile.
    Partir en séjour-scolarité permet le plus souvent de rentrer “reboosté(e)” pour la suite de son parcours, à la fois personnel et scolaire.
  • UN SEMESTRE SEPTEMBRE /JANVIER / toutes destinations possibles
  • UN SEMESTRE JUILLET / DÉCEMBRE / hémisphère sud
    Pour les très bons élèves un tel semestre pourra permettre un retour en classe en cours d’année, même après un trimestre manqué, à condition que l’établissement scolaire ait donné son accord.

 

“Travel broadens the mind”
(les voyagent forment la jeunesse)

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